Avant de commencer votre formation chez Euronature, que faisiez-vous ?

Avant de commencer ma formation Euronature j’étais encadreur d’Art à mon compte. J’ai pratiqué ce métier pendant 15 ans. Et avant cela, j’étais graphiste. C’est donc ma troisième activité professionnelle.

Quel a été votre déclic pour devenir naturopathe ?

Je suis arrivée au métier de naturopathe progressivement. C’est le résultat d’un chemin de vie et de nombreuses remises en question. Une attirance vers tout ce qui est pratiques naturelles bien sûr. J’avais également le ressenti profond que j’avais besoin d’orienter ma vie vers l’humain. De fil en aiguille, la vie m’a fait progresser et, il y a un peu plus de 4 ans, au cours d’un stage de Reiki où j’ai rencontré plusieurs naturopathes, cela est devenu une évidence. Le déclic s’est imposé à moi. J’avais enfin mis des mots sur ce que je souhaitais faire.

Vous avez terminé votre formation chez Euronature en 2018. Comment avez-vous organisé votre lancement dans l’aventure de la naturopathie ?

Juste après la fin de ma formation en 2018, je me suis tout de suite attelée à mon mémoire tant que j’étais dans l’apprentissage. Parallèlement, je souhaitais m’installer et un copain de promo m’a proposé de partager un cabinet deux jours par semaine. J’ai sauté sur l’occasion, c’était l’idéal car les frais et les risques était minimes.

Puis, rapidement, il a souhaité prendre un autre virage et une autre de mes amies naturopathe, toujours de la même promo, m’a proposée de partager un autre cabinet ensemble : nous le partageons actuellement une semaine sur deux, ce qui est parfait car, en parallèle, j’ai organisé des consultations en région parisienne une semaine par mois. Par ailleurs, nous travaillons ensemble sur de la formation en entreprise. Je suis vraiment heureuse de partager cela avec elle et de ces moments où nous échangeons sur notre activité commune. 

Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre ?

J’ai écrit ce livre au cours du premier confinement car j’ai été marquée du manque d’informations préventives et éducatives face à la pandémie. Je me suis dit, qu’en tant que naturopathe, j’avais la chance de savoir ce qu’il fallait mettre en œuvre pour renforcer mon système immunitaire et qu’il était important de partager l’information. Cela a été également pour moi le moyen de faire quelque chose de cette période difficile. J’avais besoin de rebondir et de trouver du sens à tout cela.

Un dernier message à transmettre à la communauté d’Euronature ?

Le message que j’aurais envie de faire passer est de ne pas rester seul(e), de s’associer, de partager, on est plus forts et plus riches à plusieurs. De toujours continuer à se former et à apprendre. D’avoir conscience que notre métier est essentiel et que nous avons un rôle à jouer important dans une société où l’humain n’a malheureusement pas toujours sa place. C’est un travail de fourmi, certes, mais il faut planter des graines et ce que nous vivons en ce moment renforce encore ce sentiment.

Laurence exerce à Lille. Vous pouvez la contacter via son site web.