Après mon Bac, j’ai fait des études d’architecture et design d’espace car je voulais concilier ma personnalité artistique et mon profil scientifique. Mais Bourguignonne de naissance et véritable épicurienne, j’ai toujours beaucoup cuisiné pour des évènements familiaux. Jusqu’au jour où l’on m’a demandé qui était le traiteur de la réception que j’organisais. C’était moi et je me suis alors dit que ce serait top de faire de ma passion mon métier tout en mettant en oeuvre ma créativité. 

J’ai donc fait une première reconversion en passant un CAP cuisine à 30 ans.

Australie vs. France

En 2013, j’ai décidé d’emmener mon mari et mes trois enfants vivre une expérience extraordinaire en Australie en profitant de mon CV de chef gastronomique et de l’aura de la cuisine française sur tous les continents. J’y ai travaillé près de six années et j’ai mis au monde mon 4ème enfant en 2016.

Propriétaire d’un restaurant à Brisbane (Eiffel restaurant), j’ai dû adapter mon menu aux intolérances et exigences des clients car les Australiens mettent un point d’honneur à manger healthy. Au début, mettant cela sur le compte d’une mode « sans gluten, sans lactose, végétarienne, végétalienne… », j’était un peu agacée mais ma curiosité m’a poussée à commencer à me demander pourquoi nous ne tolérions pas tous les aliments de la même façon.

Puis nous sommes rentrés en France en 2019 dans le but de passer plus de temps en famille, près de nos proches qui nous manquaient. Ma vie de famille filait entre mes mains et j’ai donc décidé de mettre de côté ma passion pour la gastronomie et de travailler dans la restauration collective afin de bénéficier de mes mercredis après-midis, soirées et week-end en famille.

J’ai tenu 4 mois : la restauration scolaire n’a pas pris une ride, c’est la même que dans mes souvenirs d’enfance : aucune amélioration !

Je suis alors retournée en restauration traditionnelle dans une grosse brasserie. Là, tout était fait maison mais était très riche en lipides, protéines et glucides. Il n’y avait pas beaucoup de végétal dans l’assiette. Pour couronner le tout, je baignais dans une ambiance de stress, de surmenage, de tension et d’excès.

J’ai failli tout abandonner mais j’avais en tête de participer à la transformation nécessaire vers une cuisine plus saine dans une ambiance décontractée pour plus de plaisir.

Et la covid est apparue. J’ai pris un temps pour me recentrer, prendre soin de ma santé et j’ai découvert la pleine conscience. Si on m’avait dit, à moi, cheffe de cuisine hyper active, que je serai capable de me poser, méditer et profiter de l’ici et maintenant, j’aurais soupiré et ri jaune.

La révélation

La naturopathie est alors venue à moi (ou je suis venue à elle) et ce fut une évidence.

Je me suis renseignée, j’ai participé à une visioconférence d’information d’Euronature avec Valérie Degosse et Pierre Grenet que j’ai trouvés plutôt « normaux », ce qui m’a rassuré. J’avais en effet très peur de me retrouver qu’avec des végétaliens se nourrissant essentiellement de graines et experts en yoga.

Durant cette année intense d’Euronature, riche en expériences personnelles, je me suis donnée à fond, j’ai testé beaucoup de choses: jeûne, sport régulier, cure de sève de bouleau, hydrothérapie du colon, cure d’argile, pollen de ciste, détox du foie,…

J’ai également modifié l’alimentation de toute la famille en supprimant le lait animal des enfants, en remplaçant le café du matin de mon mari par de la tisane et en arrêtant d’acheter des produits avec du gluten. J’avoue que mes enfants ont eu un peu peur. Mais je ne suis pas non plus tombée dans l’excès inverse : c’est la dose qui fait le poison. Il faut savoir rester raisonnable et juste, et se faire plaisir.

« J’aime à dire que je fais de l’archi-texture dans les assiettes où les goûts, les couleurs et les textures s’entremêlent. C’est d’autant plus passionnant aujourd’hui que j’y apporte une dimension de cuisine santé, bâtisseuse du corps et révélatrice de bien-être. »

Selma Pourbaix

À la sortie d’Euronature, j’étais tiraillée entre le fait de reprendre la cuisine et d’exercer mon métier de naturopathe et réflexologue, mais aujourd’hui, j’ai trouvé un équilibre avec la cuisine santé que je veux promouvoir et les consultations que je propose aux personnes qui désirent retrouver leur bien-être.

Naturopathe et coach cuisine santé

Je suis désormais à la fois coach cuisine santé pour des prestations en entreprises et chez les particuliers et naturopathe-réflexologue en cabinet à Templeuve.

Je prends aussi du temps pour moi et ma famille. Je n’oublie jamais de profiter de l’instant présent et être moi-même en gardant une énergie positive.

En tant que cheffe naturopathe, je me donne la mission de faire prendre conscience aux gens que l’alimentation joue un rôle essentiel pour la santé.

Pour les particuliers, je veux leur prouver que l’on peut réaliser tous les plats traditionnels que nous connaissons en cuisinant et respectant des produits sains, nutritifs et délicieux.

(c) Selma Pourbaix

Pour les entreprises, notamment les cuisines collectives (cantines scolaires, hôpitaux, maison de santé…), j’aimerais ouvrir la réflexion sur des règles de bonne alimentation en lien avec la santé.
L’enjeu n’est pas qu’une question de goût, de budget et de normes HACCP, c’est aussi la prise de conscience du pouvoir des aliments sur notre santé.

J’ai trouvé un tel confort dans ma vie en apprenant à libérer mes émotions, en prenant soin de mon corps, en mangeant bien et bon pour la santé et j’ai tellement de possibilités, de méthodes naturelles à proposer pour se sentir bien que j’ai besoin d’en faire profiter tout ceux qui le désirent.

J’avais déjà cette même approche avec la cuisine : la transmission est importante pour le futur.

Selma exerce à Templeuve. Vous pouvez la contacter via son profil Doctolib.