J’ai passé 17 ans comme cadre dirigeante dans un grand groupe hôtelier. En tant que directrice des solutions digitales proposées aux hôtels du groupe, je m’occupais de tout ce qui était réservation, connaissance client, gestion du programme de fidélité…
Mais j’ai éprouvé le besoin de quitter le monde des « grandes entreprises » car j’avais de plus en plus de mal à percevoir l’utilité concrète de mes travaux : beaucoup de réunions, de présentations commerciales. J’avais également beaucoup de pression, et je finissais par vivre dans un stress permanent qui m’épuisait.
Se recentrer sur l’essentiel et trouver du sens
J’ai eu besoin de me recentrer sur l’essentiel, de trouver du sens et d’aller vers un métier d’écoute – car c’est ce qui me remplissait le plus dans mon quotidien de responsable d’équipe.
Cependant, si j’ai d’abord choisi la naturopathie pour l’intérêt des matières enseignées qui faisaient écho à ma formation initiale d’ingénieur agronome, je n’étais pas certaine de vouloir exercer en cabinet.
Ma formation scientifique m’a alors poussée vers une école reconnue par la FENA pour y trouver un enseignement rigoureux et sérieux. Je suis ensuite allée aux différentes journées portes ouvertes des écoles parisiennes et j’ai bien accroché sur la présentation d’Euronature qui était plus simple, plus humaine. La taille des classes (une vingtaine de personnes) m’a en plus semblé idéale. J’avais besoin d’un environnement bienveillant car ma rupture de contrat avait été douloureuse.
Par ailleurs, le calendrier proposé sur un an de formation était bien adapté à ma situation. Et la rentrée « tombait » au bon moment, juste à la fin du contrat.
Ce déclic là est venu en cours d’année.
Après avoir un déclic pendant la formation pour ouvrir un cabinet de naturopathie, je l’ai ouvert dès ma sortie de l’école (en février 2020). Le confinement ne m’a pas découragé, et j’ai rapidement eu quelques clients qui m’ont convaincu de mon choix.
Se sentir à sa place
J’ai suivi en parallèle une formation de sophrologie à raison de 4 jours par mois pendant 6 mois.
J’exerce aujourd’hui en tant que naturopathe et sophrologue. Je développe mon activité petit à petit. Je propose des consultations en naturopathie, des séances de réflexologie, des séances de massage bien-être et des accompagnements en sophrologie.
Dans cette activité, je me sens « à ma place » car j’en vois l’utilité. Je retrouve la relation simple « à la personne » qui est mon moteur.
J’apprécie énormément la liberté et la marge d’action de l’auto-entrepreneur. Il me semble que je suis libre « d’appuyer » sur l’accélérateur comme je le souhaite et d’avoir un retour rapidement. Au-delà des consultations et des retours gratifiants, cela me plaît de rédiger des articles, de faire des photos inspirantes pour les publications, de gérer mon site internet, d’animer des ateliers pour me faire connaître et faire découvrir la naturopathie… et même de tenir ma propre comptabilité. Cette multiplicité des tâches m’enchantent. Chaque jour est différent – et quand c’est trop… je prends une pause.
Christine exerce à Vaucresson (92). Vous pouvez la contacter via son site web.