J’ai travaillé en tant qu’assistante auprès de conseillers municipaux. Puis, j’ai oeuvré au sein de l’équipe d’une députée écologiste qui a porté la question de l’alimentation locale, bio et de qualité. J’ai par la suite travaillé pour Greenpeace sur des missions de recrutement d’adhérents. A cette occasion, j’ai parcouru de nombreuses régions de France, notamment le sud-ouest. C’est là que je me suis arrêtée pour la formation en naturopathie.

Une continuité

La naturopathie, en considérant l’individu dans toute sa richesse, en lien avec son environnement, m’a semblé être une continuité naturelle dans mon parcours. Le lien avec la nature, l’autonomie, la capacité de prendre soi-même en charge son bien-être, la transition nécessaire vers un mode de vie plus résilient, tout y est !

J’ai fait une première session d’information avec Malika, responsable du campus d’Euronature à Toulouse. Son énergie, son enthousiasme m’ont immédiatement convaincu. J’ai apprécié le fait que l’école fasse partie du réseau de la Féna, qu’il y ait un programme complet et diversifié, et une diversité d’intervenants. Je fonctionne en général de manière assez intuitive. Alors que les inscriptions étaient quasiment terminées, j’ai donc foncé. 

Prendre son courage à deux mains

J’ai ouvert un cabinet l’année du confinement. A défaut d’avoir été la meilleure année pour se lancer, ça m’a au moins permis de passer à l’action et de prendre mon courage à deux mains. J’ai ensuite occupé un poste en tant que conseillère en naturopathie dans un magasin bio pour compléter. Avec une collègue naturopathe, on a fait quelques ateliers ensemble, c’était une belle expérience. 

(c) Gayanhé Jovet

J’espère pratiquer la naturopathie et continuer les consultations, les ateliers et pourquoi pas par la suite proposer des stages. J’aimerais participer à faire connaître la naturopathie, à la populariser auprès de personnes qui ne sont pas sensibilisées sur ces thématiques. 

Je suis vraiment très heureuse et consciente de la chance que j’ai eu de pouvoir suivre cette formation. J’en réalise maintenant tous les aspects positifs, les changements que cela a impliqué dans ma vie. Ce n’est pas évident tous les jours, c’est vrai, de se lancer, d’entamer les démarches, de se faire confiance. Mais ça en vaut vraiment la peine ! 

Gayanhé Jovet exerce à Toulouse. Vous pouvez la contacter via son site web.